Méharée 2013 dans le désert marocain : commentaires et pensées

Méharée 2013 dans le désert marocain : commentaires et pensées

De M. L.

« Je vis hors du temps ne sachant ni l’heure ni le jour. Seuls Orion et le Soleil rythment l’activité et le repos.

La beauté d’un paysage tantôt aride, tantôt doux et l’absence de toute distraction nous permet non seulement d’entrer plus profondément en contact avec nous-mêmes, mais aussi de vivre une communauté d’amitié et d’amour ».

De J :

« Je me suis réveillé de bonheur ce matin. Les étoiles éclairaient ma nuit. J’ai pensé que c’était là que se trouvaient les hommes debout. Comme ces astres, certains vivaient et rayonnaient d’autres étaient morts mais rayonnaient encore, d’autres n’étaient plus là ils avaient disparus dans un autre monde. Je savais que tous veillaient sur le petit monde dans lequel je vivais, le monde, mon monde.

Je me suis alors souvenu de la parole du maître. « Ce qui est en haut est comme ce qui est en bas ». Alors j’ai regardé mes compagnons qui dormaient, rêvaient ou veillaient. J’ai pensé que chacun était aussi une étoile sous la férule du berger, mais moi encombré, par mes « mauvais compagnons », j’avais encore un peu de mal à m’ouvrir à leur lumière…

Le jour est venu, le thé avait bon goût ce matin… ».

Conférence de Pierre-Yves Albrecht le 28/10/16

Conférence de Pierre-Yves Albrecht le 28/10/16

Thème : « La voie initiatique »

De tout temps, l’initiation a été le centre de la pensée traditionnelle. Elle a eu pour objectif d’ouvrir à l’homme les univers de sens et les dimensions archétypales. C’est par elle que l’homme articulait sa croissance physique, pshychique et spirituelle. Ce que l’on a appelé « initiation », catalysait une deuxième naissance, une mutation ou une transformation. c’était toujours elle qui présidait aux réalisations du corps, de l’âme et de l’esprit, poussant l’homme à grandir progressivement vers lui-même. Rites de passage et initiations ont disparu de la scène post-moderne et cette esquive est en partie responsable des maladies de l’âme contemporaine et de la perte de sens généralisé.

Aujourd’hui l’enfant ne peut plus grandir et l’adulte demeure enfant. La pédagogie initiatique a pour but la restauration de l’enseignement et de l’expérience initiatiques.

Docteur en anthropologie, philosophe et écrivain, adepte de la philosophie martiale, fondateur des centres thérapeutiques de Foyers des Rives du Rhônes, Pierre-Yves Albrecht a porté tous ses efforts à réconcilier philosophie et terrain, à rendre praticables les richesses de cette première pour les mettre au service d’une restauration de la santé globale de l’homme.

Fondateur de l’Académie Aurore, membre de Collège International des Thérapeutes, il est l’auteur de « L’Archer blanc », « Le devoir d’ivresse » , « Le courage de se vaincre » , « Au coeur des Zaouïas » . Il a également écrit, en collaboration avec Annick de Souzenelle, « L’initiation : ouvrir les portes de notre cité intérieure » et « Cheminer avec l’Ange ».

Quand ? : Le vendredi 28 octobre 2016 à 20h30

Où ? : Amphithéâtre Jean Moulin (bibliothèque municipale) – Périgueux – France

Tarif : 7€ (réduit) / 12€ (plein)

Forum A Ciel Ouvert du 11/11 au 13/11/16 – Avec la présence de Pierre Rabhi et Pierre-Yves Albrecht

Forum A Ciel Ouvert du 11/11 au 13/11/16 – Avec la présence de Pierre Rabhi et Pierre-Yves Albrecht

 

Thème – L’Utopie en marche – « Vivre dans la justesse »

Les Forums se veulent espace de conscience et d’amour, d’authenticité et de lucidité, de liberté et de générosité. Ils s’enracinent naturellement dans les valeurs de spiritualité, écologie et solidarité, qui sont les piliers d’une cohérence, tant personnelle que sociale. Ils sont largement ouverts à toutes les traditions, et à toutes les cultures.

Lors du forum prévu du 11/11 au 13/11/16 au Centre des Congrès d’Aix-les-Bains, Pierre Rabhi et Pierre-Yves Albrecht nous font l’honneur de leur présence.

Veuillez réservez vos places sur le site d’A Ciel Ouvert

Méharée 2014 au Maroc

Méharée 2014 au Maroc

Voici quelques commentaires de cette merveilleuse méharée au sud du Maroc:

« Je vais simplement dire que ce désert m’a tellement rempli, de tout.

J’en ai aimé la pluie, le vent, les rires, les larmes, les chants, les coups de pieds au …,  les embrassades chaleureuses, les archers noirs – le dernier blanchi in extremis -, la bronchite qui m’a dégagé le cerveau, les étendues magiques qui m’ont agrandi le regard, les pieds nus d’une Céline majestueuse, les nôtres, un peu plus grimaçants, le camping décalé – qui nous a permis un grand ouf à posteriori, pour y avoir échappé -, l’oued torrentiel qui nous a barré la route et que des camions courageux ont traversé sous les applaudissements de supporters enthousiastes, le vieux musicien un peu grinçant du riad de Jean-Pierre, la soupe du soir, la vache-qui-rit du matin – excellent avec la confiture de dattes, ou comment deux mondes se rencontrent sur une tranche de pain -, les feux joyeux du soir, ceux courageux du matin, les étoiles – toutes ces étoiles dont on s’imprégnait le regard avant de s’endormir, afin de les emporter dans nos rêves… ».

A.