Voici quelques commentaires de cette merveilleuse méharée au sud du Maroc:

« Je vais simplement dire que ce désert m’a tellement rempli, de tout.

J’en ai aimé la pluie, le vent, les rires, les larmes, les chants, les coups de pieds au …,  les embrassades chaleureuses, les archers noirs – le dernier blanchi in extremis -, la bronchite qui m’a dégagé le cerveau, les étendues magiques qui m’ont agrandi le regard, les pieds nus d’une Céline majestueuse, les nôtres, un peu plus grimaçants, le camping décalé – qui nous a permis un grand ouf à posteriori, pour y avoir échappé -, l’oued torrentiel qui nous a barré la route et que des camions courageux ont traversé sous les applaudissements de supporters enthousiastes, le vieux musicien un peu grinçant du riad de Jean-Pierre, la soupe du soir, la vache-qui-rit du matin – excellent avec la confiture de dattes, ou comment deux mondes se rencontrent sur une tranche de pain -, les feux joyeux du soir, ceux courageux du matin, les étoiles – toutes ces étoiles dont on s’imprégnait le regard avant de s’endormir, afin de les emporter dans nos rêves… ».

A.