“En cette période de vendanges, le chercheur s’évertue à imiter naïvement ce qu’il observe autour de lui et à méditer sur le destin de la grappe dorée.
Il comprend en un éclair que lui-même ne fera jamais d’or si, de même que la graine éclatée, il ne passe à travers les dents du pressoir!
C’est évident, songe-il,que s’il persiste à vouloir conserver les écorces enfermant la liqueur virtuelle, il ne connaîtra jamais le vin ni l’ivresse, ni le bois régénéré d’un nouveau corps divin.”
Pierre-Yves Albrecht